Il y a à peine un an, Antoine Lebel créait un nouveau studio de X gay avec une ambition: donner une autre vision du porno à la française. French-Twinks.com était né. TÊTU a voulu en savoir plus sur ce nouveau venu dans le paysage porno hexagonal. Interview.
Que faisiez-vous avant de vous lancer dans le X?
Antoine Lebel: J’ai arrêté l’école à 16ans pour monter une boite web qui a pas trop mal marché. C’était au début des années 2000. La belle époque, celle de la bulle internet. J’avais parmi mes clients un propriétaire de sexshop et ça marchait très bien pour lui. J’ai lâché la partie traditionnelle de mon affaire pour m’associer avec lui. Jusqu’en 2012 j’ai tenu un des plus grands sexshops en ligne de France, que j’ai revendu. Après j’ai fait un petit séjour du coté de Miami, à Fort Lauderdale, où j’ai créé une première série de porno gay là-bas (« Friends & Buddies », NDR) mais travailler à distance était compliqué. Alors je me suis dit: « Peut être y a-t-il encore de la place pour un studio français ? » J’ai monté French-Twinks il y a 10 mois et on a déjà tourné près de 100 scènes. J’ai un retard à combler ! Il y a sur le marché des concurrents qui ont 15ans d’existence, il faut arriver avec du contenu si on veut garder nos abonnés.
A quoi ressemble de le modèle type « French Twinks »?
Antoine Lebel: Tout est dans le titre: le minet français. Même si j’aime mélanger les garçons avec des mecs plus baraqués ou plus âgés. L’acteur French Twinks c’est une belle gueule, un air innocent, imberbe, un coté frais qui fait fantasmer. Sans être mannequin non plus ! J’aime le coté « boy next door » et sans forcément avoir une bite démesurée…
Antoine Lebel, créateur de French-twinks.com (à gauche) et ses « minets français » (à droite).
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